Sacré Charlemagne

La suppléance.

La bête noire de l'enseignement.

Parce que oui, c'est payant. Oui, on a le bonheur de voir de nouveaux visages chaque jour. Oui, on n'a pas à se soucier des évaluations, des bulletins, des rencontres de parents, etc.

Un petit hic, cependant. Les élèves savent pertinemment que..vous n'êtes pas leur enseignante régulière et qu'ils peuvent vous tester.

Jusqu'à maintenant, j'ai été terriblement chanceuse. Chaque journée de suppléance a été un véritable bonheur et décelait une foule de nouvelles découvertes pour moi. Par contre, il y a toujours un ou deux élèves qui veulent pousser à bout vos limites, qui font exprès même pour tenter de vous faire enrager. La beauté de la chose, c'est quand on se rend compte qu'on a des trucs pour régler ces situations et qu'on est plus tolérante qu'on le pensait.

J'adore les enfants et je les aimerai toujours. C'est une vraie vocation pour moi l'enseignement. Pourtant, j'ai encore des difficultés à agir avec ces enfants qui veulent faire les "tough" avec vous, comme si vous n'aviez jamais été dans une classe de votre vie et que vous ne connaissiez pas les entourloupes. J'aimerais trouver THE truc miracle, celui qui me permettrait d'assagir les élèves turbulents.

Mais bon, je dois m'encourager. J'ai pas mal de contrôle, plus que je n'ai jamais cru pouvoir obtenir un jour. J'ai apprivoisé le côté de moi qui m'empêchait de faire de la discipline sous peur de ne pas être "appréciée" par les élèves. En plus, je finis toujours par trouver que les enfants plus agités sont les plus adorables, attachants et cutes...

Aussi, je ne peux pas tout connaître tout quant au fonctionnement d'une classe en seulement deux ans de BAC. Les deux autres années qui restent ne sont pas la pour rien, quand même...

Madame la professeure retourne encore faire de la suppléance vendredi pour la journée. J'ai hâte, mais j'ai le trac en même temps. J'espère que les petits turbulents ne m'ont pas détesté à cause des reproches que j'ai fait et j'espère qu'ils seront heureux de me revoir!

Foutue insécurité..